Le blues de l'éditeur

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psy.gifLes blogueurs ont parfois le blues , mais qu’en est-il des éditeurs Dmoz ? Ont-ils un moral à toute épreuve ou ont-ils parfois envie de claquer la porte ? Et quand le moral n’est plus au beau fixe, peuvent-ils sans autre s’en aller ?

kazhar en parle sur son blog, dans un billet intitulé : Où ça nous mène ?

[…] j’ai des gros moments de doutes aussi. « pourquoi je suis aussi investi ? »; « qu’est-ce que ça m’apporte ? » Je suis parti deux fois de dmoz. Une fois en aout 2006 pendant 3 mois; et une seconde en septembre dernier, pendant 3 jours. Je suis toujours revenu. Et pourtant ce projet m’a également totalement démoralisé (limite dépression) à certains moments très récents.

shadow575 a aussi le blues : Why Do I Do It ?

most days like today where the “Big Red Button” is flashing at me, I am trying to find a reason to go ahead and push it and be done.

Donc oui, les éditeurs ont aussi des coups de blues, qui poussent certains à cliquer sur le « gros bouton rouge » dont parle shadow575 . Ils restent à l’écart du projet quelques heures, quelques jours, quelques semaines ou quelques mois. Très souvent, ils reviennent et ce n’est pas parce qu’ils n’ont pas de vie en dehors du projet! Il est parfois nécessaire de prendre du recul, d’analyser ses motivations ou tout simplement de faire autre chose de son temps libre.

do-not-push-the-red-button.jpg S’il y a des éditeurs qui ont aussi le blues comme kazhar et shadow575, please, do not press the red button, ne renoncez pas! Demandez plutôt les droits d’édition dans une nouvelle catégorie, dans un domaine qui vous intéresse ou au contraire dont vous ignorez tout. Les catégories sans éditeurs sont très nombreuses, vous n’aurez aucun mal à en trouver! Rien de tel pour se remotiver que visiter des sites, chercher une catégorie adéquate, les décrire et développer une catégorie de A à Z. Vous pouvez même faire des heureux en classant des sites suggérés il y a plusieurs mois! 😉

Oubliez pour un moment les grands projets de réorganisation des catégories, de refonte de l’interface, de changements, de promotions, de nouveaux outils, qui tardent à venir. Concentrez-vous sur l’édition et le plaisir reviendra.

Et si vous avez un jour participé au projet et que vous avez appuyé sur le bouton fatal, remplissez le formulaire de réactivation de compte Dmoz. Les éditeurs seront ravis d’avoir votre aide à nouveau.

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22 Réponses to “Le blues de l'éditeur”

  1. kazhar Says:

    Et cmic a-t-elle aussi des fois le blues ?

  2. cmic Says:

    Evidemment, comme tout le monde 😉 C’est pourquoi je peux me permettre de donner quelques conseils. J’ai ainsi découvert des catégories et donc des sites tout à fait intéressants, dont je ne soupçonnais même pas l’existence, comme par exemple : La transformation du plastique et caoutchouc!

  3. Misterti Says:

    Bonne question, kazhar !
    Moi pour l’instant je n’ai pas encore eu de coup de blues. Simplement en ce moment j’édite moins pour cause de beaucoup beaucoup de travail.

    Remarquez que je me suis demandé un jour pourquoi est ce que j’étais à DMOZ, qu’est ce que cela m’apportais, etc. Je ne crois pas encore avoir trouvé de réponse suffisamment précise, mais en tout cas je me plais à être éditeur et c’est le plus important 😉

  4. makrhod Says:

    It looks like « shadow175 » already pushed the button, leaving his identical twin behind. 😉

  5. kazhar Says:

    Thanks makrhod. I corrected the mistake.

  6. Michelle Says:

    Sorry Shadow! 😉

  7. arindra Says:

    interesting read made somewhat comic by google translate , without cmic trying :-p
    whats « m’apportais » mean ?

  8. alfy Says:

    arindra,
    « m’apportais » is the verb « apporter » conjugate in futur mode. The translation of « apporter » is bring, fetch

    pour ma part, j’ai appuyé une fois sur le bouton rouge dans ma vie d’éditeur et sur d’autres boutons rouge dans ma vie en général. Je crois sérieusement que c’est salutaire, cela permet de respirer, de reprendre une bonne respiration avant de se relancer dans le fabuleux tourbillon de la vie.

  9. astrozygote Says:

    Et comment font les éditeurs qui ne trouvent pas le bouton rouge ?
    Faut-il attendre quatre mois ? Dur, et si en quatre mois je décide de finalement me reconnecter – juste une petite dernière fois – on remet ça !!!
    Cela peu prendre des années pour réellement quitter Dmoz.

  10. cmic Says:

    C’est pas grave! Dmoz n’est pas une secte, on quitte quand on veut, on revient quand on veut, on donne le temps qu’on veut au projet. Les petits ruisseaux font les grands annuaires , même l’ajout d’un site de temps en temps aide la construction du plus grand annuaire fait par des humains.
    C’est clair qu’on aime aussi les hyperactifs 🙂

  11. Thomas Says:

    Tant vont les cruches à l’eau qu’à la fin elles cassent…

  12. astrozygote Says:

    ROFL, je t’ai reconnu 😉
    Tu nous manques ! Reviens nous botter les fesses !

  13. cmic Says:

    Hum… le commentaire de Thomas me laisse songeuse! Qu’est-ce qu’il a voulu dire?

    Traduction du proverbe selon Robert et Collins : « If you keep playing with fire you must expect to get burnt »
    😉

  14. astrozygote Says:

    Je ne sais pas, je pense qu’il a tiré la citation du dernier hors-série de « Pour la Science » sur l’eau (dans l’édito) mais après…

  15. alfy Says:

    Astro, m’enfin !
    Thomas, il faut vraiment que tu reviennes, il y a du laisser-aller par ici …

  16. chokk Says:

    Mais pour le moment, Thomas a trouvé une autre occupation : il mate les toilettes pour dames !

  17. geol Says:

    Kikou à toutes et tous !

    Pourquoi quitter ?

    Si on manque un peu de temps, ou de motivation à un moment donné, on lache un peu le pied, il n’y a pas d’obligation de production, même quelques éditions sur un mois c’est utile.

    Et lorsque la disponibilité revient, ou la motivation, hop, un coup d’accélérateur, et c’est repartit !

    Non ?

    geol

  18. dreamz Says:

    L’édition est une guerre sainte, une croisade verte dont la finalité est d’offrir aux internautes une alternative gratuite aux centaines d’annuaires bidons et autres outils de recherche gavés de marketing, répandus sur la toile tels des virus acariâtres.

    C’est beau parce que c’est (pour le moment) complètement indépendant du monde commercial.

    De mon point de vue, le blues ne vient pas de l’acte d’éditer, mais de l’abus de vie virtuelle menant à la saturation.

    Dz

  19. cmic Says:

    On en parlait déjà en 2005, dans la Newsletter des éditeurs (en anglais)
    Thanks Amanda 😉

  20. Michelle Says:

    Il semble que kazhar fasse une rechute :
    http://www.kazhar.org/blog/viewpost/311/dmoz-is-not-like-gold/

    Peut-être qu’il a cru un moment que Dmoz était un dieu, et il vient de se rendre compte que non, c’est juste un projet collaboratif !

    Courage, kazhar, l’ODP a besoin de toi et toi tu as aussi besoin de l’ODP…
    😉

  21. kazhar Says:

    LOL
    Dans mon cas, ça devient de la rechute chronique. Il ne faut plus s’en inquiéter.

  22. Guilhem11 Says:

    Il est souhaitable pour tout un chacun d’être en mesure de faire le point sur sa vie et sur ses engagements.
    Que cela amène à presser quelques boutons rouges est salutaire.
    Pour ma part, j’ai stoppé plein de choses qui dévoraient ma vie et j’en ai réactivé d’autres qui lui permettent de se remettre sur les rails.
    J’ai supprimé 90% de ma bibliothèque et… j’ai repris la lecture !!
    J’ai supprimé mes collections, ma soif de possession, mes envies de puissance et de richesse et… j’ai retrouvé mon moi intérieur caché derrière tous ces paravents.
    Il me reste encore pas mal de petits boutons rouges à presser et quelques gros boutons verts à engager pour atteindre mon objectif final mais, ce qui fut ma vraie découverte est que presser un bouton n’est pas une fin mais un commencement.

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